Foyer des travailleurs sénégalais

Série intitulée BOYNADJI N’KILLE (Rue du renard) réalisée dans le foyer des travailleurs sénégalais de Rouen.
Loin du reportage choc, ce travail posé dit d’une autre manière authentique la réalité de l’immigration africaine aux détours d’un regard, d’un sourire ou d’une expression grave.
Series called BOYNADJI N’KILLE (Fox Street) made in the home of Senegalese workers Rouen.
Far reportage shock, this work posed says another authentic way the reality of African immigration to the bends of a look, a smile or a serious expression.

« Pour aller à la rencontre des travailleurs sénégalais de la Rue du renard à Rouen j’ai essayé de me démarquer des stéréotypes en vogue sur l’immigration africaine et d’éviter également les facilités d’un paternalisme voyeur. En plantant mon boîtier sur son trépied dans l’entrée de l’immeuble devant un fond neutre avec un simple appoint de lumière j’ai donc opté‚ pour une démarche photographique minimaliste presque originelle, distanciée et intime à la fois, mais surtout respectueuse des autres. Progressivement une familiarité avec les personnages du foyer, une connivence même, est apparue autour du projet, leurs réticences initiales s’étant dissipées. En se libérant devant l’objectif au fur et à mesure des prises, ils sont devenus acteurs de leur propre représentation : aussi s’y révèlent-ils totalement dans leur diversité et dans leur vérité. »
Hugo Miserey

« To go to the meeting of Senegalese workers Fox Street in Rouen I tried to stand out in vogue stereotypes about African immigration and also avoid the facilities of a voyeur paternalism. By planting on my case its tripod in the entrance of the building in front of a neutral background with a simple extra light so I opted for an almost minimalist original photographic approach, distanced and intimate at once, but above all respectful of others. Gradually familiarity with the characters of the home, the same conniving, appeared around the project, their initial reluctance to being dispelled by freeing front of the lens as and when taken, they have become actors of their own representation. also s ‘do they fully reveal in their diversity and in their truth.  »
Hugo Miserey